L’idée était d’effectuer la liaison Santiago – Varadero en une petite dizaine de jours à vélo mais, contrairement à il y a vingt ans, les conditions ne furent pas réunies pour accomplir ce mini-périple. La lourde chaleur des mois de juillet/août (Ma première traversée de l’île avait eu lieu en décembre/janvier) combinée à une puissante fièvre tropicale chopée dès mon arrivée à Santiago qui m’a cloué au lit pendant une semaine ont eu raison de mes forces et du temps infiniment plus contraint par rapport à celui que j’avais à l’époque. Projet avorté donc ! Car, malgré une tentative (en pointillé sur la carte) qui se solde par deux jours de calvaire à vélo entre Santiago et Palma Soriano (40 km) d’abord puis, entre Palma Soriano et Contramaestre (40 km) où je m’effondre à l’arrivée sous les regards inquiets d’une famille, je décide d’abandonner. Les vitamines de dulce de coco, mangue, goyave et ananas absorbées toute la journée n’auront pas provoqué l’effet escompté. Après un transfert mouvementé en 4×4 sur une route défoncée jusqu’à Bayamo en mode « Fast & Furious » entre cyclistes, piétons, calèches, véhicules et animaux, une longue attente à la terminale de omnibus de la capitale de la province Granma et 15h de bus, je me pose à Varadero pour me remettre très doucement de cette première partie de séjour.
Pour le reste, les mots manquent pour exprimer les émotions et les sensations mais en substance : « Dejame gozar, dejame vivir » ! (enregistré en live – comme tous les enregistrements de cet article – à la Casa de la Trova à Santiago pour celui-ci et ailleurs pour les autres)
Flyboat à 300 m !
1er saut en parachute à 3000 m !
…et tant d’autres choses…
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